En des temps oubliés, un chaud mois d'été, naquit dans une petite chaumière une iopette. Ses parents, des gens tout à fait normaux, décidèrent de l'élever comme leur propre fille (normal, c'étaitleur fille...mais comme ils étaient tous les deux de bons iops, fidèles à leur classe, ils n'avaient sans doute pas compris qu'il en était ainsi.). Toujours est-il que la petite Albaria vécut, dans cette maison emplie d'amour mais pas d'intelligence, une enfance relativement heureuse. Elle montra rapidement des signes de son appartenance au sang iop, fracassant tout ce qui lui tombait sous la main. Ses parents renoncèrent à lui acheter des hochets, qu'elle détruisait à chaque fois en les frappant avec violence sur tout ce qui lui tombait sous la main, et lui offrirent plutôt une épée, seul objet qui arrivait à la calmer dans ses moments de colère, lorsque elle démolissait alègrement toute la maison familiale. Enfin, on ne peut peut-être pas dire que cela la calmait, mais tout au moins allait elle passer ses nerfs sur d'innocents tofus plutôt que sur les outils de musculation de son papa.
Lorsque vint l'adolescence, elle décida de quitter son nid pour voler de ses propres ailes et partit à l'aventure. On lui avait souvent parlé d'une contrée pas très éloignée qui regroupait de nombreux aventuriers en herbe, ou d'autres plus expérimentés, Astrub. Aussi prit-elle son baluchon et gagna-t-elle ce lieu, ou les plus braves aventuriers qu'elle s'imaginait trouver se trouvèrent en fait être pour la plupart des jeunes gens désagréables et imbus de leur personne, insultant, défiant, tuant et faisant des avances assez désagréables voire insultantes à toutes les personnes de sexe féminin. Même en étant une iopette, elle avait quand même bien compris ce qu'ils voulaient...Toutes ces personnes répandaient dans la région une ambiance désagréable et un climat de tension entre tous. Mais n'ayant pas les moyens d'aller voir ailleurs si les gens étaient aussi sympathique elle s'entraîna rigoureusement afin de pouvoir péter la tête à tous ces gens qui l'agaçaient. Fallait pas l'énerver, non mais oh ! Depuis, elle parcourt les terres d'Astrub, en quête de puissance...vous la trouverez parfois le soir, fendant le crâne à quelques craqueboules sous le soleil couchant...Ce sont toujours des scènes empreintes de poésie et de romantisme lorsque, la tête fendu en deux, ses ennemis s'écroulent en gémissant. Mais bientot, la petite iopette pourra gagner de nouveaux horizons grâce à tout l'argent qu'elle a amassé, et pourra découvrir ces terres merveilleuses qui hantent ses rêves, là ou tout est encore sauvage et brutal...